Politiquement correct... et (surtout) incorrect

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jeudi 14 février 2013

Et la mandarine d’honneur de l’amour est attribuée à…



A la lecture du titre de ce message, j’entends déjà une personne (très) âgée du Comité Directeur de RCM Basket s’écrier : « Que, quoi, qu’est-ce, hallucine-je ? Le Président perd les pédales (si j’ose m’exprimer ainsi en cette période…) » .
Et d’ajouter perfidement : « je le savais atteint depuis déjà quelques années mais à ce point, non. Des Mandarines en février alors que le club les décerne en juin ! S’il en est déjà à confondre les mois et les saisons, on est mal, très mal ! Ce club est décidément en grand péril…»
Il va sans dire que je ne répondrai pas à ces calomnies, sinon par un geste – que je ne peux malheureusement pas décrire vu son caractère obscène – popularisé au sein de notre comité directeur par ladite personne (très) âgée. Ce geste d'une rare violence qui fait régulièrement s’offusquer la très prude Patricia dont la mimique horrifiée en dit long sur son effarement… ce qui n’est évidemment pas le cas de Pierrette toujours prompte, en ce cas là, à dégainer la muleta afin de couper les oreilles (mais heureusement pas le reste) de son contradicteur.
Bref, je vais vous parler d’une mandarine d’honneur exceptionnelle décernée de façon subliminale au mois de février le jour de la Saint Valentin.
Nous avons tous et toutes commis un jour un de ces gestes un peu fous inspirés par l’amour d’un(e) autre.
Celui que je vais brièvement vous conter remonte à trois semaines en arrière à l’occasion d’un autre déplacement (décidément !) à Saint Jean de Muzols.
Nous sommes revenus vers 2H30 et la température extérieure était plus proche du 0 que de la canicule. Quelqu'un était là pour accueillir une de nos joueuses, de nationalité italienne (mais c’est absolument le seul indice que je consentirai à livrer). Celle-ci était venue en voiture le matin et le jeune homme n’avait pas voulu qu’elle rentrât chez elle, seule au volant, en pleine nuit. Il avait donc pris le train jusqu’à Roquebrune et était arrivé au gymnase bien avant minuit. Depuis, il attendait, dans le froid, stoïque, uniquement réchauffé par le brasier de son cœur.
Eh bien, si ça ce n’est pas la plus belle des preuves de l’amour, alors même à presque 70 ans, je n’y comprends rien. Et merci à la personne (très) âgée de cesser de ricaner ! Et vous admettrez qu’elle vaut la plus belle des mandarines, non ? J'attends vos commentaires...

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