A la lecture du titre de ce message, j’entends déjà une personne (très) âgée du Comité Directeur
de RCM Basket s’écrier : « Que, quoi, qu’est-ce, hallucine-je ?
Le Président perd les pédales (si j’ose m’exprimer ainsi en cette période…) » .
Et d’ajouter perfidement : « je le savais atteint
depuis déjà quelques années mais à ce point, non. Des Mandarines en février
alors que le club les décerne en juin ! S’il en est déjà à confondre les mois
et les saisons, on est mal, très mal ! Ce club est décidément en
grand péril…»
Il va sans dire que je ne répondrai pas à ces calomnies,
sinon par un geste – que je ne peux malheureusement pas décrire vu son
caractère obscène – popularisé au sein de notre comité directeur par ladite
personne (très) âgée. Ce geste d'une rare violence qui fait régulièrement s’offusquer la très prude
Patricia dont la mimique horrifiée en dit long sur son effarement… ce qui n’est
évidemment pas le cas de Pierrette toujours prompte, en ce cas là, à dégainer
la muleta afin de couper les oreilles (mais heureusement pas le reste) de son
contradicteur.
Bref, je vais vous parler d’une mandarine d’honneur
exceptionnelle décernée de façon subliminale au mois de février le jour de la
Saint Valentin.
Nous avons tous et toutes commis un jour un de ces gestes un
peu fous inspirés par l’amour d’un(e) autre.
Celui que je vais brièvement vous conter remonte à trois
semaines en arrière à l’occasion d’un autre déplacement (décidément !) à
Saint Jean de Muzols.
Nous sommes revenus vers 2H30 et la température extérieure
était plus proche du 0 que de la canicule. Quelqu'un était là pour accueillir une de nos joueuses, de nationalité
italienne (mais c’est absolument le seul indice que je consentirai à livrer). Celle-ci
était venue en voiture le matin et le jeune homme n’avait pas voulu qu’elle
rentrât chez elle, seule au volant, en pleine nuit. Il avait donc pris le train
jusqu’à Roquebrune et était arrivé au gymnase bien avant minuit. Depuis, il
attendait, dans le froid, stoïque, uniquement réchauffé par le brasier de son cœur.
Eh bien, si ça ce n’est pas la plus belle des preuves de l’amour,
alors même à presque 70 ans, je n’y comprends rien. Et merci à la personne
(très) âgée de cesser de ricaner ! Et vous admettrez qu’elle vaut la plus
belle des mandarines, non ? J'attends vos commentaires...
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