Politiquement correct... et (surtout) incorrect

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mercredi 17 octobre 2012

Siffler les fautes antisportives

L’arbitrage, quel qu’il ait été, n’a eu aucune incidence sur le cours du match nous opposant à Saint Jean de Muzols.
Pourtant, dès le premier coup de sifflet, Cyril a eu une réaction. Bon, vous me direz, le connaissant, c’est normal !
En la circonstance, il ne contestait pas la faute – réelle sans être outrancière - mais faisait un parallèle avec l’arbitrage très… permissif de la semaine précédente à Montpellier. Et c’est bien là tout le problème. Il n’y a aucune cohérence dans l’arbitrage comme si chaque arbitre, dans son coin, interprétait les règles à sa façon en dépit de tous les stages auxquels il doit participer. Alors, bien sûr, l’arbitrage fait intervenir des paramètres humains difficilement quantifiables. Le même geste, avec la même force, sera toléré par les uns, sanctionné par les autres.
Il y a cependant des cas où le législateur s’est efforcé d’être le plus précis possible afin d’éviter les contestations.
C’est notamment le cas de la faute « antisportive » aux conséquences lourdes car elle entraîne deux lancers plus la possession de la balle ce qui, à l’arrivée peut donner jusqu’à 6 points (deux lancers+panier bonifié avec faute sifflée et donc un lancer). Que dit précisément la règle telle que définie dans le règlement édicté par la FFBB et consultable sur tous les sites officiels (Fédération, Ligue, Comité départemental) ?
FAUTES ANTISPORTIVES
•Pas de notion d’avantage sur faute antisportive
1. Rudesse
2. Pas d’effort légitime pour jouer le ballon
3. Dernier défenseur, sur contre attaque, par derrière ou sur le coté, avant le tir
Concernant la « rudesse », on revient à la notion de jugement humain. De même, « l’effort légitime » est sujet à discussion.
Par contre le point 3 ne devrait pas prêter à discussion ou contestation.
C’est en fait la même règle qu’en football où l’on peut même aller très loin puisque le joueur coupable est susceptible de recevoir un carton rouge synonyme d’expulsion.
Par deux fois samedi, l’une de nos joueuses (Elena une fois, Sarah une autre) partie en contre-attaque a été carrément « balancée » au moment de tirer. Par deux fois, les arbitres ont sifflé une faute « normale ». Alors qu’elle ne l’était pas. On peut parler de fautes d’arbitrage graves car, au-delà du score, c’est l’intégrité physique des joueuses qui est menacée. Il faut bien comprendre qu’une joueuse enclenchant un double pas se retrouve très vulnérable par rapport à un défenseur sur ses appuis. Elena et Sarah ont effectué un vol plané sans gravité mais ce genre d’action peut être dangereux. Et le sera d’autant plus que les arbitres ne réagissent pas.

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