De ce point de vue, nos joueuses n’ont pas été au dessus de
tout soupçon, au moins dans la première partie de la rencontre.
Mais une semaine après la terrible épreuve du BO Savoie –
qui est allé gagner à Marseille ! – on peut comprendre qu’elles aient surtout
eu envie de « s’éclater » offensivement quitte à négliger un peu la
rigueur défensive qui avait été à l’origine de leur succès sur les Savoyardes.
Les stats sont éloquentes : une évaluation globale de l’équipe
à 123 ! C’est le record absolu sur ces dernières années. Le précédent
remontait à la saison 2010/11 et avait été de 115 contre… Carqueiranne. ça ne s’invente pas.
53% à 2 points, 41% à 3 points, 27, oui 27 passes décisives
(sur 36 paniers marqués), 11 ballons seulement perdus, 20 interceptions, même
Cyril aura eu un grand sourire en découvrant la feuille.
Et je vous fais un pari : mardi au debriefing, il mettra
prioritairement l’accent sur le taux de réussite aux lancers francs, 57%
seulement, la seule réelle fausse note de la soirée. Mais, en même temps, c’est
Cyril avec la mauvaise foi caractérisée qui fait son charme ! Et nous
pourrions en raconter, avec René, si on voulait… Disons que notre silence est
négociable (oui, bon, je sais, c’est pas beau mais les temps sont durs, n’est-il
pas vrai mon bon monsieur ?).
On a retrouvé notre Lucky Luke ! |
Comme d’habitude – mais c’était écrit dès le recrutement d’avant-saison
– le cinq majeur a fait le boulot au score. J’en reparlerai dans une prochaine
rubrique.
Là, aujourd’hui, je veux surtout parler de nos trois jeunes,
trois filles formées au club et qui ont pris leur place dans le groupe.
Pour Marine C. ce n’est pas une nouveauté. Sauf que, ces
derniers temps, la gâchette de Lucky Luke était enrayée. Et un match sans (au moins) un panier bonifié
de Marine, c’est un peu comme si une personne très âgée n’exécutait un geste de
la main que la décence ne me permet pas d’expliciter…
Et un, et deux, et trois paniers bonifiés d’affilée, d’un coup,
d’un seul, Marine s’est vengée de plusieurs semaines de disette. Sans pour
autant négliger ses missions défensives dont elle s’acquitte avec une belle
abnégation. J’étais heureux pour elle mais je crois que tout le club, en fait,
était heureux pour elle qui a ajouté un quatrième tir primé par la suite. On
aura fait la fête du côté de la route de Castellar et aussi à Aix où Papa Denis
suivait l’équipe de Menton une nouvelle fois victorieuse.
Elena a retrouvé du temps de jeu lors de ce match, soit
seule à la mène, soit en partenariat avec Barbara. Stoppée par une blessure
récoltée durant la préparation d’avant-saison, elle a eu du mal à revenir. Je
crois qu’elle voulait tellement bien faire samedi qu’elle en a parfois un peu
oublié les fondamentaux de la saison dernière. Mais dès lors qu’elle se sentira
totalement en confiance… et surtout sera certaine de la confiance de son coach,
elle reprendra sa marche en avant. Surtout avec un professeur comme Barbara !
Et puis, et puis, il y a eu Anaïs… aux deux visages. Lorsqu’elle
est rentrée une première fois, elle n’a strictement rien fait, paralysée par l’émotion,
donnant l’impression d’errer sur le terrain sans trop savoir ce qu’elle devait y
faire.
Elle est revenue en deuxième mi-temps et là, brusquement,
elle s’est libérée. Hormis deux lancers francs ratés (à l’image de l’équipe),
elle a eu tout bon. Bien sûr, Anaïs n’a le niveau ni de Marylène, ni de Pauline.
Mais elle n’a pas encore 17 ans. Et une immense marge de progression sur
laquelle veilleront ses aînées. Les progrès, d’ailleurs, sont déjà évidents
pour ceux qui, comme nous autres dirigeants, la voyons évoluer depuis quelques
années. Elle peut assurément faire encore mieux… et entraîner d’autres Anaïs
dans son sillage.
Bon, c’est tout pour aujourd’hui. Rendez-vous demain pour nos
cinq petites merveilles.
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