Politiquement correct... et (surtout) incorrect

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dimanche 4 novembre 2012

Un record est tombé

Bon, c’est vrai, vaincre le dernier du classement quand on est premier ne peut pas être considéré comme un exploit. Sauf que cette équipe de Carqueiranne qui accumule les défaites n’est quand même pas la première venue et a des arguments offensifs plus qu’intéressants et redoutables. Mais avec des carences défensives rédhibitoires à ce niveau de compétition.

De ce point de vue, nos joueuses n’ont pas été au dessus de tout soupçon, au moins dans la première partie de la rencontre.
Mais une semaine après la terrible épreuve du BO Savoie – qui est allé gagner à Marseille ! – on peut comprendre qu’elles aient surtout eu envie de « s’éclater » offensivement quitte à négliger un peu la rigueur défensive qui avait été à l’origine de leur succès sur les Savoyardes.
Les stats sont éloquentes : une évaluation globale de l’équipe à 123 ! C’est le record absolu sur ces dernières années. Le précédent remontait à la saison 2010/11 et avait été de 115 contre… Carqueiranne. ça ne s’invente pas.
53% à 2 points, 41% à 3 points, 27, oui 27 passes décisives (sur 36 paniers marqués), 11 ballons seulement perdus, 20 interceptions, même Cyril aura eu un grand sourire en découvrant la feuille.
Et je vous fais un pari : mardi au debriefing, il mettra prioritairement l’accent sur le taux de réussite aux lancers francs, 57% seulement, la seule réelle fausse note de la soirée. Mais, en même temps, c’est Cyril avec la mauvaise foi caractérisée qui fait son charme ! Et nous pourrions en raconter, avec René, si on voulait… Disons que notre silence est négociable (oui, bon, je sais, c’est pas beau mais les temps sont durs, n’est-il pas vrai mon bon monsieur ?).
On a retrouvé notre Lucky Luke !  
Tout ça pour dire que nos filles nous ont régalés et nous ont fait vibrer même si, dès la pause, le suspense était mort quant au résultat final.
Comme d’habitude – mais c’était écrit dès le recrutement d’avant-saison – le cinq majeur a fait le boulot au score. J’en reparlerai dans une prochaine rubrique.
Là, aujourd’hui, je veux surtout parler de nos trois jeunes, trois filles formées au club et qui ont pris leur place dans le groupe.
Pour Marine C. ce n’est pas une nouveauté. Sauf que, ces derniers temps, la gâchette de Lucky Luke était enrayée.  Et un match sans (au moins) un panier bonifié de Marine, c’est un peu comme si une personne très âgée n’exécutait un geste de la main que la décence ne me permet pas d’expliciter…
Et un, et deux, et trois paniers bonifiés d’affilée, d’un coup, d’un seul, Marine s’est vengée de plusieurs semaines de disette. Sans pour autant négliger ses missions défensives dont elle s’acquitte avec une belle abnégation. J’étais heureux pour elle mais je crois que tout le club, en fait, était heureux pour elle qui a ajouté un quatrième tir primé par la suite. On aura fait la fête du côté de la route de Castellar et aussi à Aix où Papa Denis suivait l’équipe de Menton une nouvelle fois victorieuse.
Elena a retrouvé du temps de jeu lors de ce match, soit seule à la mène, soit en partenariat avec Barbara. Stoppée par une blessure récoltée durant la préparation d’avant-saison, elle a eu du mal à revenir. Je crois qu’elle voulait tellement bien faire samedi qu’elle en a parfois un peu oublié les fondamentaux de la saison dernière. Mais dès lors qu’elle se sentira totalement en confiance… et surtout sera certaine de la confiance de son coach, elle reprendra sa marche en avant. Surtout avec un professeur comme Barbara !
Et puis, et puis, il y a eu Anaïs… aux deux visages. Lorsqu’elle est rentrée une première fois, elle n’a strictement rien fait, paralysée par l’émotion, donnant l’impression d’errer sur le terrain sans trop savoir ce qu’elle devait y faire.
Elle est revenue en deuxième mi-temps et là, brusquement, elle s’est libérée. Hormis deux lancers francs ratés (à l’image de l’équipe), elle a eu tout bon. Bien sûr, Anaïs n’a le niveau ni de Marylène, ni de Pauline. Mais elle n’a pas encore 17 ans. Et une immense marge de progression sur laquelle veilleront ses aînées. Les progrès, d’ailleurs, sont déjà évidents pour ceux qui, comme nous autres dirigeants, la voyons évoluer depuis quelques années. Elle peut assurément faire encore mieux… et entraîner d’autres Anaïs dans son sillage.
Bon, c’est tout pour aujourd’hui. Rendez-vous demain pour nos cinq petites merveilles.

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