Je l’ai dit dans une précédente chronique : pour se
sauver, Roquebrune devra terminer au plus mal 7ème. La 8ème place pourrait suffire à
condition que Villeurbanne 2 (Espoirs) remonte au classement.
8ème (ex-aequo), c’est justement la place de RCM
Basket au terme de la 8ème journée (on ne demandera pas à Antoine de
lire cette phrase…) à la faveur d’un joli (et large) succès à Côte Vermeille.
Alors, c’est vrai que vaincre le club catalan (à proximité
de Perpignan) n’est pas un exploit incommensurable dans la mesure où il est
toujours « capot ». Mais ce succès a deux mérites : condamner
presque définitivement Cote Vermeille - qui devrait bientôt dire adieu à la NF3 à laquelle
il avait accédé la saison dernière - et, surtout, mettre un peu de baume sur
les plaies d’une équipe roquebrunoise qui restait sur cinq défaites
consécutives. De quoi, aussi, lui redonner à la fois espoir et moral.
Jana, porteuse des valeurs roquebrunoises |
Et d’un serait-on tenté d’écrire. Le problème c’est qu’il
faut encore mettre trois clubs derrière… On peut estimer que Vence – qui viendra
en janvier à Roquebrune – est dans une position très délicate. Après, tout
reste possible car, après ces 8 journées, pas moins de 7 clubs sont regroupés
en seulement deux points.
On en revient inéluctablement à ces trois défaites à
domicile face à Ozon, Mandelieu et Rognac qui « plomberont » la
saison si l’on ne parvient pas à prendre notre revanche lors des matches
retour. La clef du maintien se trouve assurément là. Mais l’objectif ne pourra
être atteint qu’à la faveur d’un ou deux exploits supplémentaires face aux « gros »
du championnat que sont Carqueiranne, Venelles et Furiani. Et, justement, le
calendrier des deux prochains matches propose successivement Venelles au Valgelata
et Furiani en déplacement… avant de conclure l’année civile par la réception de
Rousset.
Le minimum « syndical » de ce tryptique est une
victoire qui serait la quatrième depuis le début de saison. Sachant que le
maintien se jouera autour de 9-10 victoires, on serait (presque) dans les
temps. Presque…
Durant l’intersaison, Agostino – bien qu’il n’eut plus de
responsabilité directe - s’est démené pour aider à préparer la nouvelle équipe,
laissant bien évidemment à Pierrette le soin de prendre les décisions finales. Je
persiste à penser que le groupe constitué a assez de qualité pour figurer hors
de la zone de relégation.
Malheureusement, cette saison a été très mal emmanchée
(préparation physique insuffisante, effectifs dispersés). Les deux victoires
initiales ont sans doute été un « trompe l’œil » masquant certaines
réalités de base. Nous l’avons payé très cher par la suite.
Reste maintenant à insuffler un esprit « commando »
au groupe pour relever le défi proposé lors des deux prochains matches et plus
particulièrement celui de dimanche contre Venelles. En d’autres temps, l’équipe
roquebrunoise a bâti sa légende sur sa capacité à se sublimer dans sa salle et
remporter les plus improbables des succès. Il n’y a pas, aujourd’hui, d’autre
alternative et, dans ce registre, on comptera sur deux joueuses qui sont en
quelque sorte les dépositaires de ces valeurs : Heidi, l’éternelle Heidi
dont je reparlerai ultérieurement, et Jana qui a joué un rôle essentiel
dimanche dernier à Côte Vermeille. Vue la complexité de ses études de médecine,
on ne comptait plus vraiment trop sur elle. Mais RCM Basket est en danger.
Alors elle est revenue, égale à elle-même, avec sa vaillance légendaire, son
talent… et un souffle parfois un peu court (sic) mais toujours capable de se
sublimer. Respect, mademoiselle.
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