Politiquement correct... et (surtout) incorrect

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mardi 6 décembre 2016

Fichu troisième quart-temps!



Il y a un certain nombre de choses qui ne se sont pratiquement jamais produites durant ma présidence : Isabelle silencieuse, Gillou loquace, (j’en parlerai dans mes "souvenirs"), Marco tempérant son enthousiasme débordant, Cyril souriant durant un match, Adou entendant une (fine) plaisanterie sans expédier un ballon à la tête de son auteur, Sarah comprenant un système, Pierrette ne « montant pas dans les tours » pour un oui ou pour un non (c’était selon), un certain nombre de filles (trop nombreuses pour être citées !) arrivant à l’heure, Antoine prononçant correctement le mot « huit », etc…
Et puis, et surtout : que l’on gagne le troisième quart-temps ! Ou tout du moins que l’on ne gâche pas nos chances durant ces dix minutes.
Combien de matches ont-ils basculé entre la 20ème et la 30ème minute ? Beaucoup, beaucoup. Trop. Et pas seulement ceux de l’équipe première !
Je n’étais jamais tranquille avant la 30ème minute. Et la grande question qui se posait à la mi-temps était souvent la même : qu’allons-nous faire dans le troisième quart-temps ?
Ne me demandez pas le pourquoi et le comment de cette situation. Je n’ai pas la réponse. Les coaches non plus. C’est comme ça, point final.
Pour être tout à fait complet sur le sujet, il y a eu des périodes où l’on pouvait penser le mal circonscrit. Mais il ne tardait pas à refaire surface.
Et malheureusement, tel a été le cas dimanche dernier contre Venelles. A la mi-temps +3 (29/26). Dix minutes plus tard – 10. Un handicap que l’on ne remonte pas face à un adversaire de ce calibre même si les Roquebrunoises, exemplaires de combattivité, ont su lutter jusqu’au bout… ce qui n’aura pu qu’aviver les regrets.
Qu’a-t-il manqué pour réussir l’exploit qui aurait fait tant de bien au classement et dans les têtes ? On pourra toujours trouver des raisons objectives ou subjectives, justifiées ou non.
Quant à moi, j’avancerais une explication "psychologique" donc forcément subjective. 
J’ai été interpellé par une photo parue sur le site du club, photo prise lors de la présentation des équipes (celle de Roquebrune accompagnée de nos jeunes U11).
Je sais bien que ce genre de photo n’est pas vraiment « posée ». Mais elle "parle" d'elle-même. Les intervalles importants laissés entre les filles, les regards éparpillés sont révélateurs d’un certain malaise… pour ne pas écrire d’un malaise certain. Nous avons aujourd’hui des joueuses capables de repousser leurs limites. Ce n’est pas un hasard si elles ont réussi leurs meilleurs matches face aux meilleurs du championnat (au demeurant, malgré 6 défaites sur neuf rencontres, Roquebrune a  encore une différence de points positive !). Mais le « petit quelque chose » qui manque vient probablement de cette absence d’unité profonde. Nous avons un groupe, nous n’avons pas une équipe et c’est ce qui fait la différence.
L’année du titre, la veille du premier match de P.O., j’avais été témoin, au gymnase, de la plus violente « prise de bec » que j’ai entendue entre deux joueuses et même de toute ma vie. Le lendemain, rien ne transparaissait sur le terrain. Au-delà de ses talents individuels, ce groupe avait une « âme » qui en faisait une équipe. Une grande équipe.
Je le disais dans un précédent post : rien encore n’est perdu… mais le temps commence quand même à presser ! Mandelieu, 7ème et premier non relégable compte désormais deux points d’avance. L’écart pourrait monter d’une unité dimanche prochain du fait que nous irons à Furiani tandis que Mandelieu recevra Vence. Le « miracle » peut-il se produire sous forme d’un improbable succès en Corse et d’un sursaut vençois à Mandelieu ? 

Petit papa Noël,
Quand tu descendras du ciel,
Avec des ballons par milliers,
N'oublie pas le panier de RCMB...


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