Il y a un certain nombre de choses qui ne se sont
pratiquement jamais produites durant ma présidence : Isabelle silencieuse, Gillou
loquace, (j’en parlerai dans mes "souvenirs"), Marco tempérant son enthousiasme débordant, Cyril
souriant durant un match, Adou entendant une (fine) plaisanterie sans expédier
un ballon à la tête de son auteur, Sarah comprenant un système, Pierrette ne « montant
pas dans les tours » pour un oui ou pour un non (c’était selon), un
certain nombre de filles (trop nombreuses pour être citées !) arrivant à l’heure,
Antoine prononçant correctement le mot « huit », etc…
Et puis, et surtout : que l’on gagne le troisième
quart-temps ! Ou tout du moins que l’on ne gâche pas nos chances durant
ces dix minutes.
Combien de matches ont-ils basculé entre la 20ème et la 30ème minute ?
Beaucoup, beaucoup. Trop. Et pas seulement ceux de l’équipe première !
Je n’étais jamais tranquille avant la 30ème
minute. Et la grande question qui se posait à la mi-temps était souvent la même :
qu’allons-nous faire dans le troisième quart-temps ?
Ne me demandez pas le pourquoi et le comment de cette situation.
Je n’ai pas la réponse. Les coaches non plus. C’est comme ça, point final.
Pour être tout à fait complet sur le sujet, il y a eu des
périodes où l’on pouvait penser le mal circonscrit. Mais il ne tardait pas à
refaire surface.
Et malheureusement, tel a été le cas dimanche dernier contre
Venelles. A la mi-temps +3 (29/26). Dix minutes plus tard – 10. Un handicap que
l’on ne remonte pas face à un adversaire de ce calibre même si les Roquebrunoises,
exemplaires de combattivité, ont su lutter jusqu’au bout… ce qui n’aura pu qu’aviver
les regrets.
Qu’a-t-il manqué pour réussir l’exploit qui aurait fait tant
de bien au classement et dans les têtes ? On pourra toujours trouver des
raisons objectives ou subjectives, justifiées ou non.
Quant à moi, j’avancerais une explication "psychologique" donc forcément subjective.
J’ai
été interpellé par une photo parue sur le site du club, photo prise lors de la
présentation des équipes (celle de Roquebrune accompagnée de nos jeunes U11).
Je sais bien que ce genre de photo n’est pas vraiment « posée ». Mais elle "parle" d'elle-même. Les intervalles
importants laissés entre les filles, les regards éparpillés sont révélateurs d’un
certain malaise… pour ne pas écrire d’un malaise certain. Nous avons aujourd’hui
des joueuses capables de repousser leurs limites. Ce n’est pas un hasard si
elles ont réussi leurs meilleurs matches face aux meilleurs du championnat (au
demeurant, malgré 6 défaites sur neuf rencontres, Roquebrune a encore une différence de points positive !).
Mais le « petit quelque chose » qui manque vient probablement de
cette absence d’unité profonde. Nous avons un groupe, nous n’avons pas une
équipe et c’est ce qui fait la différence.
L’année du titre, la veille du premier match de P.O., j’avais
été témoin, au gymnase, de la plus violente « prise de bec » que j’ai
entendue entre deux joueuses et même de toute ma vie. Le lendemain, rien ne
transparaissait sur le terrain. Au-delà de ses talents individuels, ce groupe
avait une « âme » qui en faisait une équipe. Une grande équipe.
Je le disais dans un précédent post : rien encore n’est
perdu… mais le temps commence quand même à presser ! Mandelieu, 7ème
et premier non relégable compte désormais deux points d’avance. L’écart
pourrait monter d’une unité dimanche prochain du fait que nous irons à Furiani
tandis que Mandelieu recevra Vence. Le « miracle » peut-il se produire
sous forme d’un improbable succès en Corse et d’un sursaut vençois à Mandelieu ?
Petit papa
Noël,
Quand tu descendras du ciel,
Avec des ballons par milliers,
N'oublie pas le panier de RCMB...
Quand tu descendras du ciel,
Avec des ballons par milliers,
N'oublie pas le panier de RCMB...
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