Houlala… J’ai écrit une co…. bêtise et c’est une excellente
nouvelle !
Bon, côté co…. bêtise ce n’est pas la première, ce ne sera
probablement pas la dernière encore qu’à mon âge j’aie de moins en moins de
temps pour le faire !
Me revient en mémoire ce titre magnifique sur au bas mot 6
colonnes de Nice-Matin (à l’époque, c’était le grand format, donc environ 30
centimètres de large) : « au revoir Monsieur le Facteur, et merci… » à
propos d’un brave fonctionnaire de Tende fêté par ses pairs avec remise de
décoration. L’article m’avait été envoyé par le
correspondant local et j’avais voulu le mettre particulièrement en évidence. L’intention
était donc très louable.
Le titre que j’avais choisi constituait un bel hommage à
quelqu’un partant à la retraite. A cette (toute) petite nuance près que ledit facteur recevait
certes une décoration mais ne partait
absolument pas à la retraite ! Autant dire qu’il avait très mal pris l’article
dans lequel il avait cru voir une tentative de mise à l’écart. Bref, de quoi
mettre le feu dans un petit village comme celui de Tende.
Parmi mes autres méfaits du genre (il n’y en a quand même
pas eu tant que cela !), j’ai aussi marié le fils d’un maire du haut-pays
mentonnais avec moult compliments comme il est de coutume en pareille occasion. Le problème, c'est que c'était sa fille qui se mariait. Le couac, quoi!
Donc, disais-je, j’ai écrit une co…. bêtise. Dont je suis d’autant
plus marri que c’est l’ex-personne très âgée du comité directeur (mais toujours très âgée) qui me l’a
faite remarquer avec ce sens de la diplomatie dont il sait user à mon égard :
« mon pôvre Lulu tu pars en co… (ici une partie de l’anatomie
spécifiquement masculine), tu divagues, tu élucubres, tu sénilises, pôvre France !
Et ça a été président ! Pas étonnant que le club en soit là ».
Bon,
je fais court mais au bout de la tirade je n’étais plus qu’une loque, une
serpillère usagée, un résidu de cabinet, un étron abandonné par quelque chien
errant.
« Tu crois ? » ai-je misérablement tenté de
répondre, m’efforçant de récupérer un semblant de dignité.
« T’as qu’à vérifier » m’a-t-il simplement
rétorqué avec cette superbe qui sied aux personnes assises sur
plusieurs décennies de savoir.
J’ai vérifié. Et il avait raison le bougre !
Passe encore
la boulette mais alors là, taclé par une personne très, très âgée, la honte.
Absolue.
Mais de quoi « il » parle allez-vous demander ?
"Il" va cracher le morceau ? « Il veut jouer avec mes nerfs
mais il n’y parviendra pas » ajoutera Antoine dans un demi-sourire, fort
de sa légendaire placidité que ne désavouerait pas un asiatique de bonne
souche portant des babouches (fine allusion aux origines libanaises dudit Antoine).
Vous noterez au passage que j’ai quand même réussi à parler
de moi à la troisième personne. Même "the nose in the caca" (comme
disent nos amis britanniques ) il faut savoir faire preuve d’une certaine
prestance.
De quoi je parle ? De Villeurbanne.
Et j’en arrive à la bonne nouvelle : Villeurbanne 2 n’est
pas une équipe Espoirs mais une équipe 2 comme le fut le cas pour RCM Basket la saison où
nous avions une équipe en NF1 et une équipe en NF3.
Ce qui change tout. Car, du coup, Villeurbanne 2 peut être
relégué. Donc, le 8ème est sauvé !
Or, à ce jour, nous sommes 9ème ex-aequo à deux
points du 8ème Ozon. Mais comme celui-ci a joué un match de plus,
nous voilà quasiment à son niveau ! Bref, l’espoir renaît… grâce à des Espoirs (de Villeurbanne) qui ne le sont pas! Quel paradoxe. Bon, j’arrête. Je fatigue.
Merci quand même à l’ex-personne très âgée du comité
directeur.
Amen.
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