Politiquement correct... et (surtout) incorrect

Politiquement correct... et (surtout) incorrect

mardi 13 décembre 2016

J'ai écrit une co.... bêtise!



Houlala… J’ai écrit une co…. bêtise et c’est une excellente nouvelle !
Bon, côté co…. bêtise ce n’est pas la première, ce ne sera probablement pas la dernière encore qu’à mon âge j’aie de moins en moins de temps pour le faire !
Me revient en mémoire ce titre magnifique sur au bas mot 6 colonnes de Nice-Matin (à l’époque, c’était le grand format, donc environ 30 centimètres de large) : « au revoir Monsieur le Facteur, et merci… » à propos d’un brave fonctionnaire de Tende  fêté par ses pairs avec remise de décoration. L’article m’avait été envoyé par le correspondant local et j’avais voulu le mettre particulièrement en évidence. L’intention était donc très louable.
Le titre que j’avais choisi constituait un bel hommage à quelqu’un partant à la retraite. A cette (toute) petite nuance près que ledit facteur recevait certes une décoration  mais ne partait absolument pas à la retraite ! Autant dire qu’il avait très mal pris l’article dans lequel il avait cru voir une tentative de mise à l’écart. Bref, de quoi mettre le feu dans un petit village comme celui de Tende.
Parmi mes autres méfaits du genre (il n’y en a quand même pas eu tant que cela !), j’ai aussi marié le fils d’un maire du haut-pays mentonnais avec moult compliments comme il est de coutume en pareille occasion. Le problème, c'est que c'était sa fille qui se mariait. Le couac, quoi!
Donc, disais-je, j’ai écrit une co…. bêtise. Dont je suis d’autant plus marri que c’est l’ex-personne très âgée du comité directeur (mais toujours très âgée) qui me l’a faite remarquer avec ce sens de la diplomatie dont il sait user à mon égard : « mon pôvre Lulu tu pars en co… (ici une partie de l’anatomie spécifiquement masculine), tu divagues, tu élucubres, tu sénilises, pôvre France ! Et ça a été président ! Pas étonnant que le club en soit là ». 
Bon, je fais court mais au bout de la tirade je n’étais plus qu’une loque, une serpillère usagée, un résidu de cabinet, un étron abandonné par quelque chien errant.
« Tu crois ? » ai-je misérablement tenté de répondre, m’efforçant de récupérer un semblant de dignité.
« T’as qu’à vérifier » m’a-t-il simplement rétorqué avec cette superbe qui sied aux personnes assises sur plusieurs décennies de savoir.
J’ai vérifié. Et il avait raison le bougre ! 
Passe encore la boulette mais alors là, taclé par une personne très, très âgée, la honte. Absolue.
Mais de quoi « il » parle allez-vous demander ? "Il" va cracher le morceau ? « Il veut jouer avec mes nerfs mais il n’y parviendra pas » ajoutera Antoine dans un demi-sourire, fort de sa légendaire placidité que ne désavouerait pas un asiatique de bonne souche portant des babouches (fine allusion aux origines libanaises dudit Antoine).
Vous noterez au passage que j’ai quand même réussi à parler de moi à la troisième personne. Même "the nose in the caca" (comme disent nos amis britanniques ) il faut savoir faire preuve d’une certaine prestance.
De quoi je parle ? De Villeurbanne.
Et j’en arrive à la bonne nouvelle : Villeurbanne 2 n’est pas une équipe Espoirs mais une équipe 2 comme le fut le cas pour RCM Basket la saison où nous avions une équipe en NF1 et une équipe en NF3.
Ce qui change tout. Car, du coup, Villeurbanne 2 peut être relégué. Donc, le 8ème est sauvé !
Or, à ce jour, nous sommes 9ème ex-aequo à deux points du 8ème Ozon. Mais comme celui-ci a joué un match de plus, nous voilà quasiment à son niveau ! Bref, l’espoir renaît… grâce à des Espoirs (de Villeurbanne) qui ne le sont pas! Quel paradoxe. Bon, j’arrête. Je fatigue.
Merci quand même à l’ex-personne très âgée du comité directeur.
Amen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Membres