Nos basketteuses vont aborder demain dimanche la deuxième phase du championnat de NF3.
A cette occasion, elles reçoivent Vence avec qui elles
partagent la 10ème place et même si l’expression est éculée, on
pourrait accoler le mot « peur » à « match ».
En fait, pour les deux équipes et plus encore pour
Roquebrune qui reçoit, on pourrait parler de « match de la dernière chance ».
Je l’ai dit dans la précédente rubrique : le salut – à savoir
le maintien en NF3 – passe par un minimum de cinq victoires sur les onze
restant à jouer.
Heidi veut conduire ses équipières à la victoire |
Ce programme n’a, a priori, rien d’impossible, même pour une
équipe de bas de tableau. Mais il ne supportera aucun « faux pas »
comme celui de dimanche dernier au gymnase Valgelata contre Le Rousset.
Le problème, c’est
que les Vençoises sont dans une situation identique et qu’il s’agira donc, pour
elles aussi, d’une étape décisive dans la course au maintien.
Mal en point depuis le début d’une saison commencée par un
échec à domicile face à… Roquebrune, les visiteuses semblent avoir trouvé un
(relatif) équilibre qui s’est traduit par un succès à Mandelieu, autre équipe
menacée. C’est bien la preuve qu’elles croient en leurs chances dans un
championnat indécis où les positions dans la deuxième partie de tableau sont
très loin d’être assurées.
Côté Roquebrune, la victoire du match aller doit servir de
référence car il prouve à l’évidence que Heidi et ses partenaires ont les
moyens de renouveler leur performance.
Le problème, c’est que l’état d’esprit du groupe s’est
quelque peu… détérioré au fil des semaines (et des défaites). Or, la victoire
ce dimanche nécessitera une totale adhésion des joueuses autour de leur entraîneur…
même si, on le sait bien, de gros nuages noirs se sont accumulés ces derniers
temps. Mais, demain, Roquebrune a d’abord
besoin d’une totale solidarité. Le talent individuel des unes et des autres –
et il y en a certainement plus que ce qui a été montré ces derniers temps –
fera alors la différence face à des Vençoises qui, on peut en être certains, ne
lâcheront rien et seront à l’affût d’un possible exploit.
Restaurer un état d’esprit conquérant ne peut passer que par
une victoire… laquelle, il faut en être conscient, ne règlerait pas tous les
problèmes, tant s’en faut.
Il se murmure avec insistance que les dirigeants vont –
enfin – prendre leurs responsabilités. Sans doute auraient-ils dû le faire lors
de la semaine écoulée. Mais ce qui est fait, est fait.
Il faut donc espérer ce dimanche une sorte « d’union
sacrée ». La victoire peut remettre l’équipe dans le bon
sens. Un échec, par contre, l’« enterrerait » presque
définitivement.
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