C’était le match à ne pas perdre… et il a quand même été perdu.
Les optimistes diront qu’il est encore tôt pour faire des
prédictions « définitives ». Il n’en demeure pas moins vrai que, pour
moi, le nouvel échec de nos basketteuses face au Rousset signe quasiment le
glas d’une présence de RCM Basket la saison prochaine dans un championnat
national. Sauf si…
Mathématiquement, la situation n’est pas désespérée avec un
seul point de retard sur Villeurbanne, 9ème, et deux sur Mandelieu
et Ozon, 7èmes ex-aequo, sachant en outre qu’Ozon compte un match de plus.
Le vrai problème c’est que Roquebrune devra, lors de la
phase retour, se rendre à Ozon et Mandelieu, rivaux directs pour le maintien. Sans
parler des visites à Saint Jean de Muzols où l’on ne gagne pratiquement jamais
(pour de multiples raisons…), Rognac et
Rousset qui ont gagné au Valgelata.
En contre-partie, nos joueuses recevront Vence (dès ce
dimanche) et Villeurbanne également concernés par la relégation.
Cette deuxième partie de championnat sera en outre
quantitativement moins favorable que la première avec 5 matches à domicile
contre 6 déplacements. Et parmi les cinq adversaires qui viendront au gymnase
Valgelata figurent Carqueiranne et Furiani, les deux candidats aux P.O.
Si l’on admet que le maintien nécessitera un minimum de 8
victoires, Roquebrune en a actuellement 3. Il en faut donc au moins 5 lors de
la phase retour. 3 peuvent, pardon, DOIVENT l’être à domicile face à Vence,
Villeurbanne et Côte Vermeille. Il faudra donc aller en chercher 2 autres en
déplacement et là… D’autant qu’il faudra aussi tenir compte du goal-average
particulier. Par exemple, gagner de 8 points à Rousset ne servirait pas à
grand-chose puisque Roquebrune a perdu de 9 dimanche.
Bref, la situation n’est pas encore désespérée mais elle est
quand même très grave ! Très très grave, même.
Pour tout dire, j’étais assez optimiste sur la possibilité
de succès sur Rousset et Vence qui auraient pu permettre de sortir de la zone
de relégation fin janvier.
Roquebrune a malheureusement laissé échapper un match qui
pouvait être gagné. Une fois de plus cette saison ! Les causes de ces
échecs à répétition sont connues depuis longtemps. Il y en a au moins deux
évidentes : des entraînements bâclés faute de participation (il n’y a
parfois que deux ou trois joueuses présentes !) et une totale
incompréhension entre lesdites joueuses et leur entraîneur. Incompréhension qui
confine aujourd’hui à un divorce dont je me garderai d'évaluer les responsabilités mais qui est une réalité.
Le maintien en NF3 est compromis. Il n’est pas acté. Et c’est
maintenant qu’il faut savoir prendre les bonnes décisions. Pas dans un mois
lorsque l’affaire sera pliée.
L’actuelle direction du club a tout fait jusqu’à présent
pour soutenir son entraîneur, y compris en dépensant beaucoup d’argent pour
obtenir une validation de diplôme qui a finalement été refusée par les
instances compétentes. Il aurait déjà fallu réagir à ce moment, d’autant que
les symptômes du mal étaient déjà évidents. A force de repousser les échéances,
on en arrive à une situation en forme d’ultimatum. Ne rien faire aujourd’hui ne
serait pas une erreur. Ce serait une faute grave.
En d’autres temps, pour beaucoup moins que cela, les
dirigeants roquebrunois (ceux de la grande époque) n’hésitaient pas à trancher
dans le vif. C’était peut-être parfois excessif mais, au moins, prenaient-ils leurs
responsabilités.
Soyons clair : rien ne dit qu’un changement d’entraîneur
changerait fondamentalement la face des choses. C’est pourtant devenu une
option quasiment incontournable sauf à laisser cette équipe s’éteindre à petit
feu et disparaître de NF3. Il arrive un
moment où l’intérêt général commande de mettre sa fierté sous un mouchoir et
admettre que l’on s’est trompé. Mais ça...
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