C’est fait : Simone n’est plus entraîneur de l’équipe
première.
La décision a été prise – dans la plus grande discrétion !
– en fin de semaine et, à Saint Jean de Muzols, les joueuses roquebrunoises
étaient dirigées par une certaine Aranda B.
Le nom ne dira peut-être pas grand-chose aux jeunes
générations… et peut-être même aux plus anciennes mais si l’on dit « Babette »,
tout le monde reconnaîtra l’un des plus emblématiques personnages de RCM
Basket.
La saison dernière, à défaut de sauver l’équipe 1 dans un
contexte bien difficile, Babette s’était illustrée d’exceptionnelle façon en
participant au sauvetage de l’équipe 2… en tant que joueuse ! Elle avait
en effet repris du service pour un match à Roquebrune sur Argens et, malgré le
manque d’entraînement, malgré les ans, avait éclaboussé le match d’un talent
qui, en d’autres temps, avait souvent mis le feu au gymnase Valgelata.
Remplacer Simone était devenu, je l’ai écrit, un impératif.
Sans porter de jugement sur les torts des uns et des autres, il était évident
que le divorce était consommé entre le coach et les joueuses. Et la décision
aurait dû être prise depuis longtemps, ce qui aurait peut-être permis d’engranger
quelques points de plus.
A ce moment de la saison, les options n’étaient pas très
nombreuses. Encore fallait-il convaincre Babette de sortir de sa retraite prise
en fin de saison dernière pour des raisons strictement personnelles. Ce n’a
finalement pas été le plus difficile, tant est grand son attachement à un club
auquel elle est liée depuis tant d’années.
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, l’équipe a – aussi
– récupéré une joueuse supplémentaire, Sabine dont on se demande encore, après
ce qu’elle avait montré l’an dernier, pourquoi elle avait décidé d’arrêter de
jouer.
Ni Babette, ni Sabine n’ont suffi à inverser la tendance à
Saint Jean de Muzols. Le contraire eut été étonnant. L’une ne pouvait en deux
jours profondément changer l’état d’esprit de l’équipe et l’autre doit
retrouver le rythme de la compétition.
Et puis, on sait très bien que gagner à Saint Jean est quasiment
impossible.
En fait, les premiers effets sont attendus dimanche prochain
face à Villeurbanne, un match qui doit ABSOLUMENT être gagné.
Ce sera (je n’ose même pas employer le conditionnel !)
une sorte de rampe de lancement vers l’objectif Ozon le 12 février.
La 12ème journée a apporté deux enseignements
dans la lutte pour le maintien : Saint Jean et Mandelieu commencent à se
dégager du bas de tableau, Côte Vermeille est quasiment relégué… et Vence ne va
pas très fort.
La lutte pour le maintien va donc principalement concerner
Le Rousset, Ozon, Villeurbanne et Roquebrune.
En gagnant dimanche, les joueuses de Babette mettront
Villeurbanne derrière elles. Et seront probablement à égalité avec Ozon… qui a
disputé un match de plus.
Or, le 12 février, Roquebrune se rendra à Ozon. Ce sera
véritablement « le » match du maintien… et, d’ici là, Babette aura,
on l’espère, réussi à insuffler une âme de vainqueur à son équipe.
La mission est difficile, le challenge est lourd mais il ne
saurait effrayer l’intéressée qui en a vu bien d’autres durant ses années
roquebrunoises !
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