Nos joueuses ont-elles mangé leur « pain blanc »
avec les réceptions successives de Rousset de de Vence ? Il faut d’autant
plus le craindre qu’elles n’ont obtenu qu'une seule victoire alors qu’il
eut été nécessaire de faire « le plein » avant une séquence de six
matches peu favorable : quatre à l’extérieur, deux à domicile dont
Carqueiranne le leader ! On a beau se dire que les Varoises auront
probablement assuré, d’ici là, leur participation aux P.O. et seront donc
peut-être un peu moins « motivées », le challenge sera quand même
difficile.
Et venons-en aux quatre matches à l’extérieur, dans l’ordre
Saint Jean de Muzols (ce samedi), Ozon (12 février), Mandelieu (5 mars), Rognac
(12 mars).
Comme dirait Marius, c’est là que la partie se
jouera, en l’occurrence l’avenir de Roquebrune en NF3.
Je l’ai dit dans le précédent billet : une relégation
serait catastrophique pour le club.
La descente de NF2 en NF3 la saison dernière était gênante
pour les ego (des joueuses comme des dirigeants, moi le premier). Mais, finalement, elle ramenait le club au niveau le plus élevé auquel il peut prétendre dès lors qu'il n'est plus suivi par les instances locales (hormis les grands discours à base de poncifs éculés).
Là, ce serait non seulement
la fin d’un cycle de plus de trente ans dans un championnat national mais
surtout le début d’un long tunnel dont on n’est certainement pas près de
sortir.
La descente en Pré-National provoquerait, de facto, celle de
l’équipe 2 – qui évolue à ce niveau - en championnat départemental Excellence (pompeusement
rebaptisée Pré-Région) où se trouve actuellement l’équipe 3. Et celle-ci serait
rejetée au niveau inférieur (le plus bas en fait)… ce qui, d’ailleurs, risque de lui arriver en
raison de son classement ! Pas vraiment un challenge porteur d’espérances
pour les joueuses U17 qui changeront de catégorie à la fin de la saison.
La relégation se traduirait aussi très probablement par le
départ des joueuses venant de l’extérieur qui constituent l’ossature de l’équipe
actuelle. Vu le nombre de clubs dans la région niçoise d’un niveau équivalent,
elles n’auront plus envie de faire les fastidieux aller-retour de Roquebrune.
Or, notre équipe 2, 100% roquebrunoise, n’a pas les
moyens d’une remontée. Malgré un courage et une bonne volonté qu’il convient de
saluer, elle doit se contenter d’une place dans la deuxième partie de tableau et
n’apparaît absolument pas en mesure de prétendre rapidement à mieux. J’ai déjà
eu l’occasion de le dire : la formation, au sein d’un petit (par le nombre
de ses adhérents) club, ne peut suffire à construire une équipe compétitive à
ce niveau. Le fameux « on jouera avec nos jeunes » est certes
agréable à dire et entendre mais il relève d’une totale utopie si l’on veut
avoir quelques ambitions. Une éventuelle remontée ne peut passer que par un
recrutement extérieur. La seule lueur d’espoir peut venir de Monaco où les deux
clubs rivaux finiront – peut-être – par ne plus faire qu’un, ce qui laisserait
un certain nombre de filles « sur le carreau ». Mais tout ceci relève
de la pure spéculation.
Pour toutes ces raisons, oui, une relégation serait
catastrophique et il faut tout mettre en œuvre pour sauver l’équipe.
Le changement d'entraîneur est aujourd'hui une obligation. Et pas seulement en raison des rapports plus que dégradés (depuis déjà longtemps!) entre lui et les joueuses. C'est d'aussi une obligation administrative du fait de l'interdiction notifiée de coacher en NF3, chose que l'on sait depuis déjà plusieurs semaines et que l'on a tenté - en vain - de contourner.
Ce changement est la seule
alternative pour tenter de retrouver une véritable équipe capable de se ressaisir au nom d’une union sacrée plus que jamais
indispensable.
Il aurait d’ailleurs déjà
dû être fait depuis longtemps sans de coupables atermoiements. On nous l’annonce
pour la semaine prochaine. Cela risque d’être déjà trop tard mais bon, au moins
qu’il se produise ! Ne serait-ce que pour se dire que tout a été tenté.
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