Il y a des choses plus importantes dans la vie que le basket
et c’est pourquoi, avant d’évoquer le match de dimanche, il convient de
partager la peine de Beatrice dont la maman est décédée quelques jours
auparavant.
La joueuse italienne n’était évidemment pas présente pour ce match
contre Villeurbanne, un handicap dont se serait bien passé Babette compte tenu
de l’importance cruciale d’une rencontre qu’il fallait absolument gagner. Et
qui a été perdue. Une nouvelle fois.
Victorieuses à l’aller dans leur salle, les Lyonnaises sont
venues l’emporter à Roquebrune sur un écart identique (+3) avec deux
conséquences diamétralement opposées : les unes peuvent entrevoir le
maintien (encore loin d’être acquis cependant), les autres ont déjà un pied en
Pré-Région.
Côté Roquebrune, cette 14ème journée pouvait
faire renaître l’espoir. C’est tout le contraire qui s’est produit.
Car, dans
le même temps où les joueuses de Babette s’inclinaient face à un de leurs rivaux
directs pour le maintien, Ozon, autre équipe menacée, a su réagir pour aller s’imposer à Rognac.
Les conséquences sont terribles. Roquebrune, 10ème
(ex-aequo avec Vence), compte désormais 2 points de retard sur Villeurbanne, 9ème,
et 3 sur Rousset, Ozon et Mandelieu, 6èmes ex-aequo. Mathématiquement, tout
reste possible avec encore 8 matches au programme mais le handicap est
désormais lourd, très lourd. Sans doute trop lourd.
Face à des joueuses adverses très vives et surmotivées, les
Roquebrunoises ont su mettre en pratique les consignes défensives précises
voulues par leur coach. Tout a malheureusement un prix et les efforts se
payèrent en attaque avec beaucoup de maladresse et des stats en pleine
déconfiture au fil des minutes. La faute, certainement aussi, à une condition
physique… aléatoire et un banc déjà très réduit et trop peu utilisé. En l’absence
de Beatrice, Amélie aurait sans doute mérité mieux qu’une place aux premières
loges… pour seulement regarder. Et ne parlons pas de Jana !
L’analyse des quatre
quart-temps est révélatrice. Avec 11, 15, 13 et 11 points encaissés, la défense
a tenu bon. Mais l’attaque s’est étiolée au fil des minutes, 15, 14, 10 et 8
points. Insuffisant pour prétendre à la victoire !
La tonitruante entrée en matière des Roquebrunoises leur
permettant de faire un break très net (15/4) fut malheureusement suivie d’une
vive réaction adverse et, dès lors, les deux équipes n’allaient pratiquement
plus se quitter au score : +4 au terme du premier quart-temps, +3 à la
pause, égalité à la fin du 3ème QT pour une fois correctement mené. A
ce petit jeu, le match ne pouvait jouer que sur des détails, plus exactement un
détail… qui est loin d’en être un, la condition physique sur laquelle j’ai
donné mon opinion depuis longtemps. Le plus extraordinaire dans l’histoire est
que l’on a payé un préparateur physique pour arriver à ce résultat !
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