Il faut rester François !
Je me dépêche d’écrire ce post car, à l’allure où vont les
choses, il risque fort d’être très rapidement caduque !
Oui, il faut rester, François. A-t-on idée de persécuter ainsi un homme qui aime son épouse à ce point qu’il a voulu lui assurer une
(confortable) rente de survie ?
Pendant que son
Ulysse d’époux s’en allait ferrailler sur les innombrables champs de bataille
de la politique, cette brave Penelope se morfondait dans son château. Une
abnégation qui méritait bien une petite compensation, non ? Et puis, le fameux
« repos du guerrier », ça compte aussi. Et François avait
besoin de beaucoup de repos après avoir tant guerroyé.
Oui, il faut rester François. Pour Péné (qui, parfois, voit double),
pour tes enfants à qui tu as mis le pied à l’étrier de si brillante manière, pour tous tes amis politiques (mais là, il
faut se dépêcher car, bientôt, il n’en restera plus) au premier rang desquels
ce brave Eric qui vient encore de perdre quelques uns de ses - déjà - rares cheveux
dans toutes ces polémiques.
Je me pose d’ailleurs une question : n’aurait-il pas un
hologramme façon Mélenchon ? Eric est partout, dans ton sillage, juste à
côté ou juste derrière afin de bien apparaître sur la photo, à la télévision,
sur les radios. Tout cela en dirigeant toujours le Conseil Départemental dont
il a la charge ! En tant que citoyen lambda, j’ai suivi son irrésistible
ascension dans le sillage de son mentor Christian dont il fut le zélé attaché
parlementaire. Et là, pour le coup, ce n’était pas un emploi fictif !
Le problème, c’est que bien souvent l’appétit vient en
mangeant et qu’il arrive toujours un moment où l’élève veut surpasser le
maître. Depuis bien longtemps Christian n’est plus vraiment l’ami d’Eric et les
deux hommes se livrent à un extraordinaire « marquage à la culotte »
(comme on dit sur les terrains de foot) qui fait le bonheur et la joie de mes ex-confrères journalistes.
Dans cette campagne présidentielle, Eric est donc devenu un
personnage incontournable de ce que l’on appelle l’entourage Fillon. Après tout
pourquoi pas ?
J’ai eu un sourire amusé en le voyant l’autre jour pérorer à
propos du ralliement de François Bayrou à Emmanuel Macron et parler de « plat
de lentilles ». Comme si lui-même ne se démultipliait pas pour accéder –
enfin – à ce poste de Ministre de l’Intérieur dont il rêve. Et là ce n’est plus
un « plat de lentilles » mais une soucoupe de caviar !
Sa mémoire (sélective) lui a sans doute fait oublier que
lui-même avait commencé la campagne des Primaires aux côtés de… Fillon avant de
rapidement rallier Sarkozy qui – a priori – offrait plus de garanties de
réussite. Manque de bol : c’est Fillon qui a gagné. Un rapide retournement
de veste et revoilà Eric filloniste. C’est simple : plus filloniste que
lui, tu meurs !
Et là, la cata… Pan sur le bec serait-on tenté de dire…
Alors oui, François, pour Eric tu dois rester, combattre,
démontrer que tout ceci n’est qu’un vaste complot ourdi par d’obscures
officines (ce qui doit probablement être vrai dans une certaine mesure !).
Et si demain, par hasard, sur un malentendu, tu parvenais –
quand même – à gagner, alors tu sauras penser (et récompenser) ton brave
grognard d’Eric.
Il le mérite bien. En tout cas, le président de club que je
fus, doit avoir l’honnêteté de reconnaître que le Président du Conseil Départemental
l’a bien aidé tout au long de ces dernières années, et notamment lorsque nous
avons accepté la NF1. Est-ce que cela vaut un Ministère ? La question est
posée…
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